Le livre de Maya Beauvallet intitulé : « Les stratégies absurdes » pourrait bénéficier d’un tome 2 consacré à la recherche d’emploi. Car il existe beaucoup de stratégies absurdes que l’on peut constater et déplorer chez les personnes en recherche d’emploi. Tour d’horizon rapide de ces stratégies « Titanic ».
Une des premières stratégies absurdes consiste à se fixer des objectifs inatteignables. Par exemple :
- trouver un nouveau job en moins de deux mois ;
- répondre à vingt offres d’emploi par semaine ;
- rencontrer en face à face au moins un chasseur d’un grand cabinet de chasse de la place, chaque semaine ;
- effectuer quinze entretiens Réseau par semaine ;
- augmenter son salaire de + 33 % ;
- devenir DG alors que l’on ne l’a jamais été ;
- changer de métier et conserver le même salaire ;
- etc.
Un autre type de stratégie absurde consiste à penser qu’il convient de concentrer tout son temps et toute son énergie sur un seul vecteur de recherche d’emploi en occultant tous les autres. Car la recherche d’emploi n’est pas une science exacte et on ne sait jamais d’où viendra la piste du bon job.
Un autre exemple d’erreur est de ne pas avoir un profil parfait sur LinkedIn, à une époque où cette plateforme est devenue absolument incontournable.
Mais la plus belle et la plus classique des stratégies absurdes est et reste de se tromper de combat en tombant dans le piège du : « Tiens, toi qui a du temps, pourrais-tu m’aider à…. ». En se rendant ainsi utile auprès d’un ami ou d’un membre de sa famille, on s’éloigne de son prochain poste en ne consacrant pas 100% de son temps au job présent : celui d’un chercheur d’emploi.
Moralité : ne vous trompez pas de combat, parce que vos concurrents sur le marché, eux, ne feront pas cette erreur !